Bientôt sur A.V.E...

Olivier Minne, l’animateur musculeux, sorte de croisement entre un type qui ressemble à rien et un mec qu’on peut pas reconnaître dans la rue, présente une nouvelle émission sur TF6.
En effet, les 4 et 11 avril prochain, sur TF6, il présente une émission intitulée « Profession à Risques ». A partir de 20H40, pilotes d’essai, photographe de guerre, volcanologues ou encore démineurs évoqueront les dangers de leurs métiers devant près de 10 à 20 millions de téléspectateurs, enfin je dis ça, c’est à 10 ou 20 millions près.
Et bien j’ai eu beau chercher partout sur la liste de ces fameuses « professions à risques » et nul part ais-je trouver mention d’un des métiers les plus dangereux de France, je veux bien sûr parler du métier d’animateur. Quoi de plus dangereux en France que le métier de présentateur, ou même de chroniqueur soit dit en passant ! Les locaux de France 2, par exemple, où rôdent le William Lemergy, célèbre tataneur de tantouse, mais aussi toutes les monstruosité présentatrices de shows dégénérés par le bonheur d’un public de connards (nous).
Olivier Minne, dans son genre, a toujours su garder son célèbre sourire de speakerin (il a commencé le métier comme speakerin, si, si !). Ce sourire indécrochable, il n’a même pas réussi à s’en départir quand France 2, suite aux mauvaises audiences de son émission 60 secondes pour rire, n’a pas souhaité poursuivre sa collaboration avec Minne, le remplaçant par les aventures de Rex, chien flic, série germano-autrichienne, où un berger allemand fait office d’inspecteur Derrick.
Rendez-vous compte, quand on rentre son nom dans google, le moteur de recherche nous propose les choix suivants : Olivier Minne nu, Olivier Minne et sa femme, « Olivier Minne est-il marié ? » mais aussi Olivier Minne muscle et Olivier Minne avant après muscu.

- On est foutu –

Vous remarquerez que j'ai réutilisé ces mots clefs en bas de ma note. Je vais détourner le fan club d'Olivier Minne dans l'enfer d'AVE.

"Le Christ et la chaise électrique" de Peter Fryer

La Fée électricité aurait sans doute fait perdre à la Passion du Christ une part importante de sa dramaturgie.
Ce soir, sur France 2, un docu-fiction imagine une fausse-émission reprenant la fameuse expérience de Stanley Milgran. Critique cinglante de la télé-réalité que je ne perdrais pas une seconde à critiquer, ma plume de polémiste troller-pro matutinale ne trouvant pas là défi particulier tant l'émission a buzzé buzzé buzzé, mais me conterait d'imaginer une seconde, et avec tout le sérieux dont je suis capable, qu'on étende le principe de la punition électrique à d'autres émissions.
Imaginez une seconde qu'on illumine les orifices des candidates perdantes de l'île de la tentation, les bourrant d'éclairs jusqu'à réussir l'éphémère miracle de faire d'elles des lumières. Imaginez que toute fausse de note, faute de goût ou connerie ostensible à la Nouvelle Star soit puni par 460 Volt d'éducation électriques ou encore que Jean-Pierre Foucault essaie d'élever la culture de ses candidats en tuant les plus cons à l'Américaine, rappelant la belle époque de son émission-flop "Zone Rouge".
Non vraiment, il est temps que les émissions télés aillent plus franchement dans la pornographie et la violence gratuite, qu'on se fasse moins chier.

Pas besoin de cheveux pour faire une pub pour du shampoing. Mais alors, que lave-t-on vraiment quand on se lave les cheveux ?

Pourquoi certaines personnes doivent-elles absolument éviter de sourire sur TOUTES formes de photographies ? C'est simple : pour éviter le fameux "pedosmile effect".

Vous êtes un peu joufflu ? Vous front dégarni vous donne l'air d'un gamin mignard malgré vos soixante ans ? NE SOURIEZ PAS ! C'est l'erreur commise par Jean-Paul Huchon qui partage avec François Hollande les caractéristiques prédisposant à un tel danger. L'affiche électorale, sympathique de prime abord, pourra effrayer les enfants passant là et j'en ai vu plus d'un se mettre à pleurer en passant devant les nombreuses affiches électorales à côté de leur école.

Je vous aurais prévenu...

Mitigées. L'émission dont j'attendais beaucoup a souffert de la polarisation autour de deux invités : Dieudonné et une truie féministe obsédée d'elle-même dont j'ai intentionnellement oublié le nom mais qui s'occupe des "chiennes de garde". Le genre à censurer tout au nom d'un hypothétique 1° degré caché dans toute oeuvre provocatrice. Bah...
En ce qui concerne Dieudo, Taddeï fait à nouveau preuve de son courage et de la qualité démocratique des débats qu'il organise.
Cependant, Dieudonné n'a pas su être l'humoriste terroriste que, personnellement, j'adore, et s'est perdu dans des explications et des justifications pour lesquelles il n'a aucun talent. Thierry Levy, auteur au terrifiant physique de Nosferatu du XXI° siècle, l'a littérament implosé sous les évidentes contradictions de son discours, l'accusant de ne pas militer pour la liberté d'expression mais de dissimuler ses idées politiques derrière un combat pour la liberté d'expression. Vieille accusation mais qui, dans le cas présent, porte.
Je repense aux conseil prodigués par Marc-Edouard Nabe dans son pamphlet "Sauver Siné", il me semble. Eviter l'écueil politicard et faire carrément une liste antisioniste entourée d'un âne et d'un rabbin, rester dans cette veine Hara-Kiri plutôt que de s'enfoncer dans une cause perdue et assez douteuse.
Dieudo doit d'urgence trouver quelque chose d'explosif qui le dégage de sa rengaine antisioniste et le rende hostile à ses nouveaux amis car, comme le disait Marc-Edouard :
"Les ennemis de mes ennemis ne sont pas mes amis".

Peut-on imaginer plus fabriqué que le sourire de Valérie Pécresse, candidate aux Régionales en Ile-de-France ?

J'imagine la scène : la grue au-dessus de sa tête, les ouvriers attachant d'énormes crochets aux commissures de ses lèvres et la puissance d'une vingtaine de pelleteuse pour soulever tout ça. Un budget pharaonique pour une grimace qui fait passer le joker pour un gai luron.
A côté, la banane de Jean-Paul Huchon, imitée de celui de François Hollande alias Flamby I°, fait figure de winner, alors qu'il aurait pu tomber à cause de son petit côté "pedosmile".

Mais une question m'obsède : pourquoi le sourire de Valérie Pécresse est-il si terrifiant ? Pourquoi lorsque je passe devant tous les matins, je sens un frisson glisser le long de mon scrotum et les poils de mes bras se herisser de terreur ?

Sur la figure à droite, nous voyons en (1) ce que les experts sourirologues appellent communément le "pli moustache". Ce petit trait charnu défigure toute femme cherchant à séduire en rappelant à l'homme ce que Houellebecq appellerait sûrement "La possibilité de la moustache". Mais le pire est atteint en (2) : on imagine en regardant les joues le grincement strident produit par le sourire pécressien, comme une chambre à air de vélos tirées par deux enfants agaçants. En (3) nous ferons remarquer le caractère pointu de la commissure ou "effet joker" qui donne au sourire, avec la forme pointue des dents en (4), ce magnifique effet carnassier.

- Tu verras, c'est incroyable. C'est tellement... beau, m'avait dit une amie sur le fameux ouvrage de Yannick Haenel: "Cercle". Un universitaire spécialisé en "Littérature et histoire" me l'avait aussi vivement conseillé.
Résultat ?
Je suis p. 170. Cliché. Le héros a arrêté son travail. Il drague. Glande. Lit. L'écrivain étale des références culturelles par ci par là. Il décrit ses impressions avec ce côté sensualité de l'intello, une improbable rencontre entre Sollers et un film érotique de RTL9. On a l'impression de lire une thèse de doctorat sous forme de roman. Le pire étant atteint lors d'une scène où le narrateur pissant sur une fougère vit une sorte d'inversion lui faisant vivre "l'existence absolue" de la fougère.
Reste 300 pages.
J'alterne avec un polar noir de Robin Cook.